
UNE MEDECINE ANCESTRALE RECONNUE
UN PEU D’HISTOIRE…
La Médecine Traditionnelle Chinoise a plus de 2500 ans d’histoire, aux croisements du taoïsme, bouddhisme et du confucianisme. Elle est reconnue par l’OMS comme système complémentaire à la médecine moderne et entre dans le cadre des médecines non conventionnelles.
C’est une médecine holistique qui recherche la racine des déséquilibres en considérant l’être vivant dans sa globalité et en interaction avec son environnement. Selon la MTC, le corps humain est considéré comme un système intégré de flux d’énergie appelé Qi (prononcé « tchi ») qui circule à travers des canaux appelés « méridiens ». Les déséquilibres dans le Qi (ou entre le Ying et le Yang) sont considérés comme les causes sous-jacentes des maladies.
La MTC s’intéresse particulièrement aux processus pathologiques qui engendrent les symptômes ressentis par le patient, et à la prévention des maladies.
La MTC bénéficie d’un corpus exceptionnel de textes, datant pour les premiers du Ve siècle avant J-C. Ses fondements prennent leur racine dans une observation très fine des manifestations du corps humain et des lois de la nature à laquelle nous appartenons.
Grâce à une transmission rigoureuse, la MTC a sans cesse évolué au fil de l’histoire, afin de répondre aux besoins du moment (guerre, épidémie, malnutrition, mais aussi recherche de bien-être et de longévité en temps de paix).
A l’heure actuelle, en Chine, la Médecine Traditionnelle est enseignée à l’Université et pratiquée dans les hôpitaux, aux côtés de la médecine dite « moderne ». L’étude de ses effets fait l’objet de nombreux essais cliniques et de publications dans des revues scientifiques renommées telles que Nature.





SOIGNER LES CAUSES
Médecine avant tout préventive, la médecine traditionnelle chinoise va pouvoir traiter des troubles physiques comme psychiques, soulager les symptômes mais surtout en traiter la cause.
Cette médecine se base sur le principe d’harmonie entre l’homme et son environnement naturel et social. On identifie la dysharmonie pour ramener à l’harmonie. On ne soigne pas le désordre ou la maladie, comme en médecine allopathique, mais on cherche à ramener l’équilibre.
Pour préserver notre santé et mieux comprendre l’apparition de nos déséquilibres, il faut tenir compte de deux facteurs :
. le facteur inné qui détermine notre constitution, notre potentiel de santé et nos fragilités congénitales. On ne peut pas agir dessus.
. les facteurs acquis : l’activité physique, émotionnelle et mentale, l’environnement naturel et social et l’alimentation. Ce sont sur ces derniers facteurs que nous pouvons agir pour préserver notre santé.